LES VOLS AUX INSTRUMENTS (IFR)
AVIATION D’AFFAIRE
Ce trafic est principalement celui de compagnies de transport d’affaire, d’avion-taxi, et de privés …
Ils représentent 10 215 mouvements en 2006
La volonté de développer l’activité d’affaire, probablement plus rentable, est une constante sur l’aérodrome de Toussus le Noble, depuis les années 1970.
Obstacle au développement
La longueur des pistes par rapport à la classification (classe C). de l’aérodrome (1150 m x 30 m et 1050 m x 30 m).
La longueur des pistes ne découle pas de l’Arrêté fixant les conditions d’utilisation ; elle est, pourtant, de loin, la notion la plus importante.
C’est là un problème latent, sauf bien entendu pour les riverains, qui réside essentiellement dans le fait que l’aérodrome de Toussus est classé en catégorie C, (limite inférieure, proche de la catégorie D) avec des pistes, dont la principale (1150 mx30) est considérée comme trop juste, pour accueillir au mieux les 12 t maximum.
Et toujours selon M. PAGEIX ancien directeur de l’aérodrome de Toussus « avec une piste de 1400m, les décollages et les atterrissages n’amèneraient pas de nuisances supplémentaires » (exposé au conseil général pour les maires le 28 juin 1990).
Biaiserait-on ?
Suite à des sorties de piste (1996 et 1999), un prolongement d’arrêt de piste de 200X30m a été réalisé, en extrémité ouest de la piste principale, son but étant d’éviter des dommages à un avion en difficulté de freinage atterrissant face à l’ouest et qui serait amené à poursuivre sa trajectoire au-delà de la piste.
Selon le gestionnaire, qui n’a jamais été demandeur de P.A et la DGAC : « L’aérodrome de Toussus, respectant les critères nationaux et internationaux de sécurité, la mise en place d’un tel dispositif n’a pour objet qu’un surcroît de sécurité »
Il est permis de s’interroger sur la nécessité d’un surcroît de sécurité lorsque l’on connaît le degré d’exigence imposé, de manière générale, dans le domaine aéronautique !
Désormais, nous voilà pleinement rassurés quant à la sécurisation de cette piste principale, qui dispose, outre, un prolongement dégagé de 50m (LDA 1100m), maintenant d’un prolongement d’arrêt de piste (PA) de 200m (ASDA 1300 m), en théorie non roulable.
En effet, la note ADP du 26 août 1999 (N° 243/OA.Z.AG.TS ML/SV) précise que « toute utilisation de cette surface par un aéronef sera traitée comme un incident par les services de la Circulation Aérienne ».
Cependant, en septembre 2000, lors de l’audition des usagers par le Conseil National du Bruit (CNB), il a été demandé par ces derniers, de pouvoir remonter le PA officiellement !