Les nuisances de Toussus-le-Noble

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L’aérodrome TOUSSUS-LE-NOBLE

 

Ou la relance de « l’outil négligé »
sous haute surveillance associative

 

L’aérodrome de Toussus-le-Noble, selon le Code de l’Aviation Civile (CAC) fait partie de la catégorie d’aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (ouvert à la CAP). Ils font l’objet d’un classement en fonction de leur utilisation (Toussus classe C).

Toussus-le-Noble est l’aéroport d’aviation générale le plus important et le plus actif. Il accueille, donc, différents trafics (VFR et IFR). Il est bien équipé avec des infrastructures modernes qui permettent les approches par tous les temps et les vols de nuit.

Il regroupe : aéro-clubs, écoles de pilotages, écoles professionnelles, sociétés de location d’avions ou d’hélicoptères, compagnies d’avions taxis, entreprises de travail aérien ou proposant des baptêmes de l’air, ateliers de maintenance et des flottes appartenant à des particuliers ou sociétés privées…

C’est-à-dire une grande diversité de machines et d’usagers aux compétences toutes aussi variées les unes que les autres. Dans un espace particulièrement contraint.

Si l’arrêté du 23 novembre 1973 (2) a institué un statu quo, dans l’optique de préserver l’environnement, la situation prise en compte à l’époque, en matière d’urbanisation, a toutefois beaucoup évolué, jusqu’à se développer sous les circuits et à proximité des pistes…

Dans le même temps, les espaces réservés à la protection des trajectoires des grandes plates-formes voisines se refermaient autour de Toussus, dont le propre espace est devenu étriqué de sorte que, désormais, son seul espace d’évolution n’est quasiment que celui du parc naturel, source de nouveaux conflits et de nouveaux risques.

D’autant que le développement de cette plate-forme est de nouveau en ligne de mire, puisque la DGAC parallèlement met en place les moyens adéquats pour l’intégrer, via un nouveau plan de circulation.

L’histoire n’étant qu’un éternel recommencement ! Tout nous laisse à penser qu’il nous faudra nous retrousser les manches comme en 1970 (voir ci-dessous : situation réglementaire l’historique de l’arrêté du 23 novembre 1973).

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